Cet article est un extrait de « Les mots doux et puissants » de mai 2022.
Dear One,
à un moment donné, j’ai réalisé ça pour de bon, comme le soleil revient de derrière les nuages : en vérité, nous connaissons si peu de façons d’aimer et de vivre.
Si peu, que nous nous soumettons encore à ce que nous observons autour de nous. Apprendre en imitant semble la seule voie, depuis si longtemps. Et nous passons notre vie à chercher dans les mots et les voies des autres ceci : je ne suis pas seul à ressentir ça, à vivre ainsi, à aimer ainsi, à vouloir aimer et vivre ainsi.
Nous cherchons des échos de ce qui se trame déjà depuis le début en nous.
Et même quand nous croyons toucher du doigt notre vérité, nous sommes encore dans l’imitation.
Limitation.
Grandir c’est sortir sa tête en dehors des clous, surtout quand on a tapé dessus parce que ça dépassait!
Moi et ma perpétuelle recherche d’équilibre… je sais bien qu’on évolue en se différenciant sans renier d’où l’on vient. Rien n’est séparé: les origines et ce qui advient, la source et l’inaccompli.
Pourtant c’est fabuleux et parfois décourageant de constater à quel point nous sommes capables d’innover matériellement mais si peu habiles à inventer nos propres vies.
(…)
Nouveau nouveau, nous voilà!
Avec la clarté des étoiles fraîchement réveillées par la nuit,
et l’océan des possible dans nos histoires tissées,
🖋 Le texte de ma lettre est accessible en intégralité pour les abonnés.