Cet article est un extrait de mon carnet intime « Les mots doux et puissants » de janvier 2022. 

Djakasolima, corps saturé

 Ou l’hypersensibilité sensorielle sublimée en source permanente de créativité

Je ne sais pas écrire autre chose que ce que je ressens.

Tout m’imprègne trop pour que j’en invente encore. Tout rentre trop en moi pour que je sorte encore autre chose, des choses que j’aurais aimé lire peut-être?

La journée je suis tellement saturée d’informations que le livre s’écrit déjà tout seul.

Je ne sais pas écrire d’histoire. Je n’ai pas d’imagination pour ça.

Inventer des personnages de toutes pièces ou inspirés de la réalité: pour moi c’est mentir. Pourquoi déguiser Orphée quand on sait qui il est vraiment?

Construire une trame… prévoir la fin. Où est l’aventure, le goût d’écrire au fil du souffle? Je m’effondrerai avant d’avoir prévu la conclusion.

Je ne sais pas écrire autre chose que ce que je sens.

Quand on sent trop, on identifie les autres facilement, à coups de regards, d’émanations plus ou moins visibles, plus ou moins proches de soi.

Hélas aucun effort à faire, tout se bouscule au portillon des sensations et du cerveau qui tente par la suite de hiérarchiser les informations.

Trop d’informations tue l’information.

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